بنشاب: Le bloquage de l’accès à Internet qui a plongé notre pays dans un silence numérique absolu, depuis trois jours, est une atteinte aux droits humains et à l’exercice de la liberté d’expression et d’opinion, c’est aussi une violation du droit à l’accès à l’information, sans parler de ses effets désastreux sur l’économie.
Il est légitime pour le gouvernement de chercher à protéger l’ordre public et la sécurité nationale, mais pas en censurant ou en perturbant l’accès à Internet, surtout que rien ne prouve l’efficacité d’une telle mesure. Combien de pays sont confrontés à des menaces terroristes autrement plus sérieuses, sans recourir à de telles décisions extrêmes ?
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Le plus grave est que ce black-out numérique pourrait se banaliser, surtout que ce gouvernement, qui semble développer des réflexes autoritaires, pourrait être tenté de recourir aux coupures d’Internet comme outil politique, pour museler d’éventuelles contestations ou pour entraver la communication, sous prétexte du maintien ou du rétablissement de l’ordre public.
Notre liberté d’expression est un acquis et nous devons dénoncer toute action qui vise à la restreindre. Les coupures d’Internet ne doivent pas être la solution de facilité.
Pour information, les Nations Unies considèrent que le fait d’entraver l’accès à Internet, quel que soit le motif, est disproportionné et constitue une violation du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
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